Papa vient de Mars maman vient de Vénus

Nous le savons déjà, les différences entre l’homme et la femme sont nombreuses! Le fait de devenir parent ne simplifie pas les choses, car chacun vit différemment son expérience parentale et c’est souvent le manque de compréhension de nos différences qui crée les conflits. Il peut être facile de juger la façon dont l’autre s’adapte et de le critiquer mais nous aurions avantage à accepter dès le départ que nous vivrons cette expérience différemment. Notre nature d’homme et de femme teintera notre adaptation. Le respect de ces différences facilitera notre adaptation et diminuera les conflits.

Ce que plusieurs femmes vivent :

  • Joies/ Bonheur/ Fierté
  • Peines/ Découragement/ Impuissance
  • Désir intense d’être une bonne mère
  • Peur de ne pas répondre adéquatement aux besoins de bébé
  • Désir de perfection et / ou d’harmonie constante
  • Déceptions dues à des attentes
  • Deuils de l’accouchement ou de l’allaitement idéal
  • Questionnements et doutes
  • Peur de la mort subite du nourrisson
  • Sentiment de culpabilité
  • Souhaite un partage des tâches équitables
  • Prévoit un congé de maternité merveilleux

Ce que plusieurs hommes vivent :

  • Joies/ Bonheur/ Fierté
  • Désir être un bon père
  • Désir que le bébé s’adapte à la vie de couple
  • Sentiment d’impuissance
  • Difficulté d’attachement au bébé
  • Sentiment d’être délaissé par sa conjointe
  • Deuil de la vie sexuelle d’avant
  • Peur de perdre une certaine liberté
  • Sentiment d’incompétence envers son enfant
  • Croit que sa femme sait ce qui doit être fait
  • Considère le congé de maternité comme des vacances

L’équilibre des rôles
Jacques Salomé (auteur renommé sur la communication relationnelle) aborde l’équilibre des rôles chez les parents. D’abord il définit différemment la mère de la maman et le père du papa. La mère ou le père représente l’autorité, le cadre envers son enfant. La maman ou le papa représente le jeux, le plaisir et l’affection envers son enfant. Ce qui signifie que si l’un des parents est très joueur et permissif l’autre parent adoptera le rôle d’autorité et fera respecter les règles. Sans s’en rendre compte nous cherchons à établir un équilibre dans la dynamique familiale. Idéalement chaque parent aurait l’occasion d’être jouer et autoritaire.

L’importance de chacun
Cette fois je vous suggère une distinction de Guy Corneau (psychanalyste et auteur) Lors d’une entrevue il mentionnait que le rôle de la mère est de s’adapter à son enfant et de se faire rassurante. Et que le père, devait amener l’enfant à s’adapter à son environnement. Voici un petit exemple que je donne lors de mes conférences. Quand une mère a son bébé endormi dans ses bras elle restera immobile et adaptera sa position pour le bien-être de son bébé! Quand le père a son bébé endormi dans ses bras il n’hésitera pas à bouger pour être plus confortable…et si nous le mettons en garde il répondra que le bébé se rendormira! Morale de cette histoire, notre enfant s’adaptera et bénéficiera de nos différences!

Faire équipe
Percevoir la famille comme une équipe permet de comprendre que chaque membre a son importance et sa valeur. Vous saisissez très bien que la contribution des membres d’une équipe est déterminée par la personnalité, les forces et les limites de chacun. Il en va de même pour une famille! Pour que l’équipe soit unie, il est nécessaire que tous s’y engagent!
Faire équipe signifie être capable de reconnaître chez l’autre les signes de fatigue ou de découragement. C’est prendre en considération les besoins de l’autre et être conscient qu’une même personne ne peut compter et arrêter les buts.
Un temps d’arrêt est souvent nécessaire pour faire le bilan du match précédent et un plan pour le match suivant. Ainsi, l’équipe est tendue vers un même objectif. La vie de famille nécessite, elle aussi, un temps d’arrêt pour identifier les difficultés et faire un plan.
Nous comprenons par cette analogie qu’il peut arriver que l’un des membres ait besoin de repos et d’aide. Chaque membre de l’équipe est unique et sa contribution à la famille est importante. Ce qui signifie que nous devons reconnaître et valoriser nos différences. Après tout, nous sommes égaux et nous poursuivons le même objectif : une famille unie et heureuse!

Se parler pour mieux se comprendre
Avoir une conversation avec notre partenaire nous permettra d’avoir une meilleure compréhension de nos réalités respectives et nous ouvrira à plus de compassion. Se parler renforcit le sentiment de partenariat et favorise la vie intime! Voici quelques pistes de réflexion pour guider votre discussion:

  • Jusqu’à présent, comment vous adaptez-vous à votre vie de parent?
  • Comment percevez-vous votre rôle de parent?
  • Quelle est la plus grande qualité de votre partenaire en tant que parent?
  • Quelles sont les valeurs que vous souhaitez transmettre à vos enfants?
  • Quelle place la famille occupe-t-elle dans votre vie?
  • Quels sont vos besoins?
  • Quels sont vos irritants?
  • Quelle demande voudriez-vous faire à votre partenaire?

Rappel pour une meilleure communication

  • Parler de soi et de notre ressenti
  • Ne pas accuser l’autre
  • Écouter sans interrompre
  • Ne pas ridiculiser ou banaliser l’expérience de l’autre
  • Trouver une solution ou chacun est gagnant
  • Chacun agit en fonction de sa perception de la réalité
  • Ne pas croire que l’autre sait ce que vous vivez
  • Oser demander ce dont vous avez besoin
  • Reconnaître l’autre est toujours une bonne idée
  • Identifiez et misez sur ce que vous avez en commun

Rappelons-nous que la maternité et la paternité sont des expériences de vie qui transforment et que personne n’est totalement préparé à ce grand engagement! La communication franche et authentique demeure l’outil de base, et parfois il est nécessaire d’être guidé pour y voir plus clair.
Je vous invite à visiter mon site pour les dates de mes conférences ainsi que pour mes services de ressourcement. www.etremaman.ca

La dépression post-partum

(Source site Revivre)

Avoir un enfant est censé être l’un des moments les plus heureux de la vie d’une femme. Or, ce n’est pas le cas pour un grand nombre d’entre elles. La grossesse et la maternité peuvent provoquer une véritable détresse émotionnelle. Plusieurs femmes se sentent coupables ou ont honte de leurs émotions si elles n’assument pas facilement leur rôle traditionnel de « mère ». La poussée d’émotions et d’activités qui entourent une grossesse et la naissance d’un enfant peut rendre difficile la distinction entre les humeurs causées par la fatigue et les fluctuations hormonales et un véritable trouble de l’humeur.
Il est important de se rappeler que vous n’êtes pas seule et que les troubles de l’humeur du post-partum peuvent être soignés. Vous n’avez rien fait de mal et ce n’est pas un problème qui concerne votre aptitude à être une bonne mère. Obtenir de l’aide est la meilleure chose que vous puissiez faire pour votre bébé et vous-même. 

Vous vous demandez si vous souffrez d’une dépression postpartum ?

Voici quelques questions à vous poser: Source Société canadienne de la pédiatrie

  1. Qu’est-ce que ça vous fait d’être une nouvelle mère?
  2. Prenez-vous plaisir à avoir votre nouveau bébé?
  3. Trouvez-vous qu’il est facile ou difficile de vous occuper de votre nouveau bébé?
  4. Comment se passent les choses dans votre famille?
  5. Vous reposez-vous assez?
  6. Comment est votre appétit?
  7. Depuis un mois, vous êtes-vous souvent sentie découragée, déprimée ou désespérée?
  8. Depuis un mois, vous est-il souvent arrivé d’avoir peu d’intérêt ou de plaisir à faire les
    choses?

 

Les symptômes d’un trouble de l’humeur du post-partum (source site Revivre)

Si vous avez quelques-uns des symptômes suivants pendant plus de deux semaines après votre accouchement, vous souffrez peut-être d’un trouble de l’humeur du post-partum et vous devriez obtenir rapidement une évaluation professionnelle. Vous n’êtes pas la seule. Parlez-en !

 

· Un sentiment de tristesse la plupart du temps

· Une perte d’intérêt ou de plaisir dans tout ou dans la plupart des choses

· Un épuisement chronique qui ne disparaît pas, même après une bonne nuit de sommeil

· Une irritabilité extrême, la frustration ou la colère

· Des sentiments de désespoir

· De la difficulté à dormir, même lorsque le bébé dort

· Une perte d’appétit ou des excès de nourriture

· De la difficulté à penser, à se concentrer ou à prendre des décisions

· Pleurer sans raison

· Aucun intérêt manifesté à l’endroit de votre bébé ou aucun plaisir en sa présence

· Des sentiments écrasants de culpabilité, de n’être bonne à rien ou de ne pas être à la hauteur de la situation

· Des pensées effrayantes dans lesquelles vous faites du mal à votre bébé

· L’anxiété ou des crises de panique

· Aucune envie d’être avec des amis ou la famille

· Une inquiétude extrême au sujet de la santé de votre bébé

· Un sentiment d’agitation ou d’être au ralenti

· Des pensées suicidaires ou de fréquentes pensées sur la mort

Vous craignez faire du mal à votre bébé ou à vous même ? Ne restez pas seule avec votre enfant.

 

Comment traite-t-on la dépression post-partum?  (Association canadienne pour la santé mentale)

Les méthodes utilisées pour traiter la dépression post-partum comprennent la thérapie, les réseaux de soutien et la pharmacothérapie (c’est-à-dire les antidépresseurs). La psychothérapie s’est avérée être un traitement efficace et un choix acceptable pour les femmes qui souhaitent éviter de prendre des médicaments pendant l’allaitement.

 

Affronter la dépression post-partum (Association canadienne pour la santé mentale)

Vous devez d’abord garder à l’esprit que vous n’êtes pas seule. Presque 20 % des nouvelles mamans connaissent une dépression post-partum. Il est également important de se rappeler que ce n’est pas votre faute. Voici quelques suggestions pour affronter la dépression post-partum :

  • Ne restez pas seule avec vos pensées et vos émotions
  • Contacter votre CLSC
  • Concentrez-vous sur les buts à court terme plutôt que sur ceux à long terme. Faites une activité agréable à chaque jour comme faire une promenade, prendre un bain ou parler avec une amie.
  • Passez du temps avec votre conjoint ou vos amies intimes.
  • Exprimez vos sentiments et demandez de l’aide.
  • Consultez votre médecin et tentez de trouver un groupe de soutien local.

Si vous croyez qu’une amie ou une femme de votre famille souffre d’une dépression post-partum, appuyez-la et rassurez-la. Vous pourriez être en mesure de la référer vers des sources d’informations utiles au sujet de la dépression post-partum. Soulager l’isolement qu’elle ressent est une étape importante au rétablissement.

Vous souhaitez participer à un groupe de soutien pour rencontrer d’autres mères et pour parler de ce que vous vivez ?

Écrivez-moi: idagenais@hotmail.com

Notez que ce groupe n’est pas une thérapie et ni une ressource médicale.